Pourquoi ce site un peu austère?

 

André Calvès n'avait rien d'austère, lui. Il aimait la vie, les copains, partager avec eux les rires, les chants et à l'occasion un verre. Il aimait Brassens, Gaston Couté, Breffort et bien d'autres. Il aimait aussi travailler le bois et faire de la gelée de mûres: En un mot, vivre.

C'était un communiste: Ajouter "internationaliste" devrait relever du pléonasme;

Préciser "trotskiste" indique seulement à quel fil à plomb il se référait.



Ce n'est donc pas un simple hommage, mais un devoir de mémoire. Les hommes de ce tonneau là sont suffisament rares.

C'est également dans un souci pédagogique, pour les générations à venir.



André Calvès a eu plusieurs vies, et, tout le temps, il a écrit. Non pour se raconter, mais pour réfléchir. Comme il le dit lui même dans le titre qu'il voulait donner à son livre, « J'ai cherché à comprendre ».

Ce qu'il pensait avoir compris, il voulait le faire partager, le transmettre. 

A ces époques, dans le meilleur des cas, il arrivait à mettre trois papiers carbone dans sa machine à écrire.

Les tracts étaient tirés au stencil sur d'antiques Ronéo. Beaucoup d'écrits se sont donc perdus.



Toujours, à sa façon et avec ses contradictions, il a également œuvré, dans la limite de ses moyens, mais avec un courage rare, à l'avènement d'une société plus juste, qui ne pourra qu'être socialiste. De ça, il n'a jamais douté!

C'est donc l'itinéraire, l'action militante, et les pensées, souvent iconoclastes, d'un honnête homme, quelqu'un de bien.


Puisse ce site être utile aux déportés et résistants de 39-45, aux combattants des deux côtés d'Indochine, aux militants politiques de gauche, toutes sensibilités confondues, aux historiens et chercheurs de la seconde guerre mondiale, comme du mouvement ouvrier;
Mais également aux Bretons, aux anciens des "Auberges de Jeunesse" et même des "Eclaireurs de France"!


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