De retour d'Indochine, André Calvès va s'établir en région parisienne.
Il va travailler en entreprise et reprendre son activité militante.

Ce sont ses écrits des années 1955 à 1967 réunis pour partie ici.

D'abord ouvrier tourneur, il va travailler chez Citroën, Solex puis Ernault Somua. Après un licenciement "économique", il va préparer avec son camarade Jean Delatorre, licencié comme lui, les examens pour devenir professeur d'atelier en collège technique. Il va en tirer une expérience "pédagogique" inédite.

En entreprise, il aura pris contact avec Voix Ouvrière (aujourd'hui Lutte Ouvrière) puis milité au Parti Socialiste Unifié (PSU) dans la tendance marxiste révolutionnaire, où il retrouve un certain nombre de militants trotskistes ou ex trotskistes. Malgré l'activité militante il assiste pratiquement impuissant à la dérive social-démocrate.
Ce sont également les années De Gaulle, la guerre d'Algérie, la révolution cubaine, l'hégémonie politique du PCF, "destalinisé en surface", sur la classe ouvrière.

C'es la période difficile, à contre-courant, des feuilles d'entreprises qui feront germer les idées de Mai 1968, des bulletins de réflexion et quelques campagnes électorales.


De Citroën à l'Education Nationale
Citroen
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L'étincelle (1961-1962)
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le Militant, Tribune Socialiste, affiches et documents divers

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